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Dommages indirects de la
Covid-19 : augmentation des cas
de violence familiale et sociale
Alors que la pandémie de Covid-19 sévit depuis pandémie. La cause en revient partiellement
plus d’un an, il devient de plus en plus évident à la limitation de l’accès aux réseaux de
que les personnes marginalisées risquent protection familiale et sociale ainsi qu’aux
de façon disproportionnée de contracter la ressources scolaires.
maladie ou d’en mourir. Parallèlement, les
dommages indirects des fermetures et du Par exemple, le Mexique fait partie des
confinement de la dernière année, sans oublier pays où les féminicides et les violences de
les difficultés financières, l’isolement social et genre sont endémiques. Même s’il n’y a pas
les problèmes de santé mentale, touchent bien eu de confinement obligatoire ordonné par
plus durement les membres des communautés le gouvernement, le pays a enregistré une
racisées. hausse de ces violences depuis le début de la
pandémie. Les viols, les violences au sein du
Des rapports font état d’une recrudescence des foyer et le trafic sexuel ont augmenté de 10
cas de violence familiale — et possiblement à 20% par rapport à l’an dernier. Le nombre
de violence envers les enfants — durant la d’appels d’urgence pour dénoncer des actes de
violence envers des femmes a aussi explosé.
Le mois de mars a été le plus létal de l’histoire
récente du Mexique pour les femmes, avec
plus de 360 victimes d’homicides volontaires
et de féminicides. En moyenne, 10 femmes
sont tuées chaque jour à travers le pays.
