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                   ace au variant Omicron,  les  traitements actuels

           Fmis en échec










           L’Institut Pasteur a publié des résultats inquiétants d’une étude européenne démontrant que le variant Omicron pouvait rendre la plupart des
           traitements par anticorps monoclonaux inutiles face au variant Omicron du SARS-CoV-2.




























                               Le variant Omicron du SARS-CoV-2 ne serait pas neutralisé par la plupart des traitements d’anti-
                               corps monoclonaux ni par les anticorps des vaccins après deux mois.


           Plus Omicron se répand, moins les informations à son sujet sont rassurantes. Ce variant du SARS-CoV-2 qui pourrait rapidement devenir
           dominant en Europe, tant il est plus transmissible que le Delta, poserait un autre vrai problème. Les traitements actuels, utilisant des anticorps
           monoclonaux pour éviter les formes sévères, seraient presque inefficaces.

           C’est ce qui ressort d’une étude européenne publiée le 20 décembre par l’Institut Pasteur. Lequel a travaillé sur ce sujet avec l’Institut de recher-
           che vaccinale (VRI), l’université catholique belge de Leuven, le Centre hospitalier régional d’Orléans, l’hôpital européen Georges Pompidou,
           l’Inserm et le CNRS.

           Traitements inactifs


           « Nous montrons que ce variant très transmissible a acquis une résistance marquée aux anticorps », et que « les anticorps monoclonaux théra-
           peutiques anti-SARS-CoV-2 disponibles actuellement sont pour la plupart inactifs », indique, dans le rapport, Olivier Schwartz, co-principal
           auteur de l’étude et directeur de l’unité Virus et immunité à l’Institut Pasteur. Au total, l’étude a permis de tester face à Omicron neuf traitements
           utilisant des anticorps monoclonaux, qu’ils soient autorisés ou en développement clinique, donc en test chez l’humain. Avec cette conclusion
           dramatique : « Six anticorps perdent totalement leur efficacité antivirale, et les trois autres sont de 3 à 80 fois moins efficaces contre Omicron
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