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             par rapport à Delta ». Le rapport précise que les anticorps Bam-  de 12 mois. Le rapport conclut que ces tests de culture cellulaire
             lanivimab/Etesevimab, de Lilly, que le traitement Ronaprève de   démontrent qu’il faut «de 5 à 31 fois plus d’anticorps pour neu-
             Roche, qui associe Casirivimab et Imdevimab, ou encore que le   traliser Omicron, en comparaison avec Delta».
             Regdanvimab de Celltrion « perdent totalement leur effet antivi-
             ral contre Omicron », et que la «combinaison Tixagevimab/Cil-  Propagation phénoménale, dangerosité inconnue
             gavimab (développée par AstraZeneca sous le nom de Evusheld)
                                                                 Dans le contexte de regain épidémique actuel, surtout en Europe,
             est 80 fois moins efficace contre Omicron que contre Delta».
                                                                 ces données sont inquiétantes  pour plusieurs raisons. D’abord

             Certains anticorps monoclonaux  conservent  une  effi-  car ce variant doté de 32 mutations sur la protéine spike, que les
             cacité... largement diminuée                        vaccins autorisés dans l’UE ciblent précisément, semble être en
                                                                 mesure de contourner en partie l’arsenal thérapeutique et vaccinal
             Même  conclusion pour deux autres traitements  par anticorps   contre la pandémie. Donc de neutraliser les moyens actuels de
             monoclonaux : le Regdanvimab (du laboratoire Celltrion) et le   survenue de formes graves de Covid-19. Ensuite car sa propaga-
             Bamlanivimab/Etesevimab  (du  laboratoire  Lilly)  “n’ont  plus   tion est phénoménale, avec un taux de doublement des cas tous
             d’activité significative contre le variant Omicron”.  les 2 à 4 jours et qu’il pourrait devenir majoritaire en Europe en
                                                                 seulement quelques semaines. Enfin car la science manque encore
             Une bonne nouvelle quand même : d’après l’ANRS, le Xevudy   de données sur la dangerosité de ce variant.
             (Sotrovimab) et le Evusheld (Tixagevimab et Cilgavimab) “con-
             servent une activité neutralisante” contre le variant Omicron, avec
             seulement une “baisse d’activité (…) modérée”.

             Selon les experts, ces traitements seraient (respectivement) 4 fois
             moins et 13 fois moins efficaces contre Omicron que contre d’au-
             tres variants du coronavirus SARS-CoV-2. Ces deux traitements
             sont autorisés en France : ils sont notamment prescrits en préven-
             tion des formes graves du Covid-19 chez les patients immuno-
             déprimés.


             Echappement vaccinal à 5 mois

             Outre  les  traitements,  Omicron  poserait  aussi un problème
             d’échappement vaccinal. L’étude a analysé l’effet du variant sur
             des échantillons sanguins de personnes vaccinées avec un sché-
             ma vaccinal initial complet, donc de deux doses du vaccin Pfizer/
             BioNTech et aussi avec deux doses de celui d’AstraZeneca. Cinq
             mois après vaccination, les anticorps dans le sang ne « neutralis-
             ent quasiment plus le variant Omicron », relève le rapport. Un
             mois après l’injection de rappel avec une dose du vaccin de Pfiz-
             er/BioNTech, les anticorps se révéleraient en revanche efficaces   文章来源:
             contre le variant émergent. Pour les personnes ayant été malades,   Usine Nouvelle, publié le 20 décembre 2021
             leurs anticorps ne seraient plus efficaces contre ce variant au-delà   Top Santé, publié le 28 décembre 2021
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