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           14, le nombre de départements qui dépassent les 1.000
           agriculteurs bio
           Autre satisfaction : l’agriculture bio gagne du terrain dans les
           territoires. Y compris ceux historiquement moins engagés, com-
           me le Grand Est, les Hauts-de-France, le Centre-Val-de-Loire, la
           Bourgogne-Franche-Comté, l’Ile-de-France, les Outremers. Pour
           le mesurer, l’Agence Bio regarde notamment la part des surfaces
           en conversion sur la totalité de celles engagées en bio. Dans ces
           régions jusque-là à la traîne, on tourne autour 30 %, voire 38 %   produits bio dans la restauration collective tourne autour de 5 ou
           pour l’Ile-de-France.                                  6 %, reprend Laure Verdeau. Il restera à impulser cette même pro-
                                                                  gression dans la restauration collective privée et la restauration
           Les régions les plus engagées – pour l’essentiel sur le pourtour   commerciale (bistrots…). » La directrice de l’Agence Bio identi-
           méditerranéen – maintiennent de belles progressions. Un tiers de   fie alors deux défis : « Celui d’aider ces restaurateurs à mettre sur
           la SAU est ainsi conduit en bio en région PACA, et un cinquième   pied des réseaux de fournisseurs bio, et celui de former, en école
           (18 %) en Occitanie. Le club des départements dépassant les   de restauration, à cuisiner ces produits bio, qui peuvent nécessiter
           1.000 agriculteurs bio s’est aussi considérablement élargi. Il est   des gestes particuliers. »
           passé de 4 en 2018 à 14 en 2020.

           20 %, la statistique bonus
           Bonus, car ce pourcentage ne ramène pas à 2020, mais bien plus
           aux perspectives de développement pour l’agriculture biologique.
           20 % est la part minimale de produits bio (certifiés ou en conver-
           sion) que la loi Egalim demande à la restauration publique col-
           lective d’introduire d’ici à 2022. Soit les cantines scolaires, celle
           des Ehpad, des hôpitaux…

           « Le bio va continuer de progresser dans les habitudes de con-
           sommation à domicile des Français, glisse Laure Verdeau. No-
           tamment parce que ces consommateurs de produits bio sont de
           plus en plus jeunes et le font tant pour des motifs de santé que
           d’environnement, deux thématiques qui vont continuer de nous
           préoccuper ». Dès lors, le « gros » chantier pour l’agriculture
           bio française est de parvenir à ce que la restauration hors domi-
           cile s’empare aussi des produits bio. « Cet objectif fixé par la   文章来源:
           loi Egalim devrait considérablement aider alors que la part de   Agence Bio, publié le 09/07/21
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