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Il n’est pas facile de déterminer un agent caus-
al dans ces situations. En effet, les médicaments
traditionnels chinois utilisés par les patients con-
tenaient entre 10 à 25 ingrédients, soit un total
de 43 ingrédients différents incluant 40 espèces
de plantes, un champignon, des extraits animaux
et un produit inorganique. Parmi les produits
présents, la Glycyrrhiza (réglisse) et la Scuttel-
laria (skullcap) ont déjà été tenues responsables
de dommages hépatiques. Le mécanisme re-
sponsable de l’hépatotoxicité n’a pas été élucidé.
Les effets ne semblent pas être proportionnels à
la dose et pourraient être idiosyncrasiques.
Des études récentes ont démontré que certains médicaments tradi- mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou
tionnels chinois se sont avérés efficaces dans le traitement d’affec- publicitaires est cependant strictement interdite. Les articles publiés
tions dermatologiques sévères. Cependant, leur utilisation chez cer- dans ce bulletin d’information n’engagent que la responsabilité de
tains patients prédisposés peut entraîner des dommages hépatiques leurs auteurs et non celle de l’INSPQ ou du CAPQ.
qui pourraient même être fatals.
ISSN : 1927-0801
La complexité des cas rapportés par Perharic et al. illustre bien la né-
cessité d’une surveillance continuelle de la consommation des mé-
dicaments traditionnels chinois, incluant une évaluation régulière de
la fonction hépatique et exigeant l’arrêt de ces médicaments lorsque
des anomalies sont décelées.
Le Bulletin d’information toxicologique (BIT) est une publication 文章来源:
conjointe de l’équipe de toxicologie clinique de l’Institut national Lyse Lefebvre
de santé publique du Québec (INSPQ) et du Centre antipoison du B. Pharm., Pharmacienne, Institut national de santé publique du
Québec (CAPQ). La reproduction est autorisée à condition d’en Québec